Le musée de la Résistance à ZONZA - L'Alta Rocca, une région de violents combats -
L’Alta Rocca est le théâtre de violents combats: les Résistants, aidés parfois par les troupes italiennes (la nouvelle de la capitulation italienne y est parvenue le 8 septembre), affrontent l’armée allemande. Date : Vendredi, 10 Septembre, 1943 Lire la suite ...Le musée de la Résistance à ZONZA - L'Alta Rocca, une région de violents combats -![]() L’Alta Rocca est le théâtre de violents combats: les Résistants, aidés parfois par les troupes italiennes (la nouvelle de la capitulation italienne y est parvenue le 8 septembre), affrontent l’armée allemande. Engagés : 51 patriotes + 4 gendarmes. Lors de cette période, d'autres régions de la Corse sont également le théâtre de violents combats : dans les environs de Porri, le 10 septembre, une cinquantaine de patriotes attaquent un dépôt de carburant des Allemands situé à Champlan (Penta di Casinca) : plusieurs centaines de fûts d’essence sont détruits. Un patriote est tué, plusieurs dizaines de soldats allemands sont mis hors de combat. 11 véhicules ennemis sont endommagés. |
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Média(s) associé(s)
Personne(s) associée(s)
Bio : Jacques Cinquini Cinquini Jacques
![]() (mort en 1943) |
Bio : François-Marie Valery Valery François-Marie
![]() Groupe du commandant Calendini. |
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![]() Extrait de : M. Choury. « Tous bandits d’honneur ». Zonza A la suite des arrestations massives au mois d'août à l'Ospedale, l’ennemi est plus vigilant dans toute la région. Zonza, station estivale située à près de 800 mètres d’altitude, compte 51 combattants du Front National et 4 gendarmes (brigade du M.D.L.-chef Carbonne). La distribution des armes cachées dans la montagne ne peut se faire que le 10 septembre, vers 17h30[1], quand arrive de Quenza un convoi composé de trois auto-mitrailleuses, vingt side-cars et autres véhicules. Il est attaqué à la sortie nord du village au cours d’un violent combat où tombent le fusilier-mitrailleur Jacques Cinquini (qui a tué douze ennemis), le franc-tireur Mosconi et le ravitailleur Paul Valéry. Jean Pietri et le gendarme Gilbert Oustry sont blessés. Devant la supériorité de l'armement ennemi, les patriotes se replient. Furieux, les Allemands se répandent dans les rues, pillent la maison Valéry dont ils viennent de tuer le chef de famille et affichent à la mairie un ultimatum menaçant de raser le village si les attaques continuent. Mais la crainte des représailles n'interdit pas aux habitants de Zonza de faire leur devoir, malgré leur armement précaire. Le 11, ils infligent de lourdes pertes à un convoi allemand se dirigeant sur Levie. Le 13 au matin, un nouveau convoi est attaqué à proximité d’un barrage établi sur la route de Quenza par les troupes italiennes, qui se trouvent ainsi entraînées dans le combat. L'ennemi fait demi-tour: il abandonne une automitrailleuse de D.C.A., cinq véhicules et de nombreux morts sur le terrain. Les patriotes n'ont aucune perte mais trois femmes sont blessées[2]. Les jours suivants, les patriotes de Zonza pourchassent dans la montagne des fuyards nazis qui, après l'affaire de Baccino, s'efforcent de regagner la côte par le col de Bavella. Ils en tuent cinq et font plusieurs prisonniers. Le16, ils participent efficacement à la libération de Quenza.
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